L’éradication des violences faites aux femmes reste un enjeu démocratique majeur
Collectif de signataires le 15 novembre 2020.
Nous, féministes, universalistes et laïques, affirmons que la séparation des pouvoirs politiques et religieux est une condition indispensable au respect des droits des femmes et à la reconnaissance de leur caractère universel.
Les limitations du droit à l’avortement en Pologne, suivies des imposantes manifestations du mouvement « Grève nationale des femmes » pour rejeter cette énième tentative de restriction qui concerne, cette fois-ci, de graves malformations de l'embryon, illustrent bien l’intensité du combat des femmes en Europe et dans le monde. Ceci est encore plus vrai avec l’héritage laissé par Donald Trump aux États-Unis.
D’un côté, des ultrareligieux portés par des courants politiques conservateurs ou d’extrême droite qui prennent les femmes en otage, quitte à fermer les yeux sur les drames des avortements clandestins, et de l’autre côté, une société en mouvement, libre, faisant preuve comme en Pologne d’un courage et d’une ténacité exemplaires qui ne se laisse rien imposer.
Des droits qui "fluctuent"...
Lorsque le parlement est bloqué, les femmes investissent la rue. Non, la démocratie ne se fait pas avec des citoyennes de seconde zone dont on verrouille la sexualité. La démocratie se façonne à travers un Etat qui garantit des droits. Or, ces droits, surtout lorsqu’il concerne les femmes, « fluctuent » au gré des conjonctures politiques.
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