Message de Regards de Femmes - Les principes de Jogjakarta appliqués dans les prisons en France ?
23 avril 2021 : Chères amies, chers amis, Lors du café Regards de femmes « Les principes de Jogjakarta menace internationale pour les femmes », nous avions été alertées par les Britanniques et les Québécoises sur la présence de transexuels, toujours pourvus de leurs organes sexuels masculins, mais se déclarant femmes, dans les quartiers de femmes des prisons.
Un communiqué de l’AFP, citant l’association Griselidis, pro-prostitution, publié dans plusieurs médias, nous informe d’une situation analogue en France.
Un détenu transgenre vient d’obtenir son transfert du quartier hommes au quartier femmes de la maison d’arrêt de Seysses, par décision judiciaire. Alors qu’il est en « transition » et a donc ses organes sexuels masculins, une décision du tribunal judiciaire de Toulouse a confirmé son changement de sexe à l’état civil, le 9 avril.
Ce transfert serait une première. Jusqu’à présent, seuls les transsexuels ayant subi une vaginoplastie pouvaient être incarcérés avec les femmes.
Les surveillantes de la prison réagissent et s’expriment par la voie de leur syndicat : « On demande à des surveillantes de fouiller une détenue qui a des attributs d’homme alors que la loi dit que cela doit se faire entre personnes de même sexe ». Fleury Mérogis disposant d’un quartier affecté aux transgenres, le syndicat demande son transfert dans ce lieu.
Cette personne a subi, sans doute, des propos transphobes, inacceptables. Est-ce que cela légitime sa présence dans des prisons de femmes, vis-à-vis des surveillantes et des autres détenues ?
L’obtention du changement de sexe sans modification des organes sexuels est le 4ème axe de la stratégie des activistes des Principes de Jogjakarta. Ces principes, qui n’ont jamais été discutés entre États ni négociés au niveau des institutions internationales ont-ils été introduits dans l’arsenal législatif français ?
Nous suivrons cette affaire.
Cordialement
Michèle Vianès
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