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Interdire la burqa !

Va-t-on enfin prendre la mesure de l'exaspération anti-burqa des hommes et des femmes libres de ce pays? Bravo aux élus qui demandent la création d'une "commission d'enquête parlementaire sur le port de la burqa"!

COMMUNIQUE DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député UMP
Président du Cercle Nation et République

A/S : Interdire la burqa!


Jacques Myard apporte son total soutien à la proposition de résolution de son collègue André Gérin qu'il a cosignée, visant à créer une commission d'enquête parlementaire sur le port de la burqa.


Il rappelle qu'il a lui-même déposé en septembre 2008 une proposition de loi n°1121 visant à lutter contre les atteintes à la dignité de la femme et qui interdit le port du voile intégral sur le territoire de la République. Il souhaite relancer auprès de ses collègues et du président de l'Assemblée son inscription à l'ordre du jour.


Il constate le démultiplication du port de la burqa dans de nombreuses villes, ce qui choque nombre de nos concitoyens. En effet, le port de la burqa est une atteinte directe à la dignité de la personne humaine et à l'égalité entre les sexes. Il pose, en outre, un problème de sécurité en ne permettant pas d'identifier la personne totalement masquée par l'étoffe.


Cette pratique, qui place les femmes dans un ghetto, doit être fermement combattue d'autant que les islamistes radicaux utilisent ce moyen comme test de la solidité de nos principes républicains. Il est urgent de réagir fermement.

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Ligue du Droit International des Femmes
Association créée par Simone de Beauvoir
http://www.ldif.asso.fr/

Paris, le 18 juin 2009


En finir avec l’obscurantisme.


La LDIF se félicite de l’initiative prise par le député André Gérin soutenue par 57 autres députés de droite comme de gauche, réclamant un débat national sur le port de la burka en France.


Au pays des droits universels, la vision dans l’espace public de femmes transformées en fantômes noirs constitue le rappel insoutenable de la claustration à vie qui fût, et demeure encore dans certains pays islamistes, l’unique destin de toute une catégorie d’êtres humains : les femmes.


L’année même du trentième anniversaire de la Convention des Nations-Unies contre les violences et les discriminations à l’encontre des femmes, il serait temps d’oser décrypter le sens de tels accoutrements vestimentaires Qu’ils soient imposés ou portés « volontairement », ils n’en perdent pas pour autant leur sens et leur objectif : perpétuer l’oppression des femmes.


Ce qui se passe aujourd’hui en Iran démontre qu’un régime qui se dit révolutionnaire mais qui prend comme première mesure d’imposer aux femmes, au nom de leur soi-disant dignité retrouvée, le port du chador, se révèle n’être qu’un régime fasciste de la pire espèce. C’est donc bien en définitive de la liberté des femmes et des hommes dont il s’agit. Ni la couleur, ni la taille, ni la forme de ce tissus n’y changeront rien.


Annie Sugier,
Présidente de la Ligue du Droit International des Femmes,
Association crée par Simone de Beauvoir

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Une déclaration courageuse de Fadela Amara et une déclaration révélatrice des ambiguités des Verts sur la question du droit des femmes!


1. Le courage de Fadela Amara:


L'idée d'une interdiction en France des différentes formes de voile musulman couvrant le corps et le visage a été défendue jeudi par un membre du gouvernement, la secrétaire d'Etat à la Ville Fadela Amara.

Son intervention va plus loin que l'initiative d'une soixantaine de députés qui demandent la création d'une commission d'enquête parlementaire sur ce qu'ils perçoivent comme le développement du port de ce type de vêtement, vu comme une "atteinte aux libertés fondamentales" des femmes.

Le débat relance la question du port du voile en France, pays laïc qui ne reconnaît et ne subventionne aucun culte mais abrite la plus importante communauté de personnes de confession, de culture ou d'origine musulmane en Europe.

"Vous savez ce que je pense du voile, mais alors la burqa c'est encore pire. Ce n'est que l'expression visible et physique des fondamentalistes. Moi, je suis pour l'interdiction", a dit sur France Inter Fadela Amara, ancienne présidente d'une association militant pour l'émancipation des femmes.

Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a abondé dans le même sens, sans prôner explicitement l'interdiction de ce type de vêtement. "Il est hors de question qu'on voie en France des femmes couvertes de la tête aux pieds, en tout cas la République n'a pas à l'encourager (...) la burqa est une oppression", a-t-il dit sur I-télé.

En bémol, le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a déclaré qu'à titre personnel il s'opposait à l'interdiction en raison du principe de liberté de conscience. "Toucher à cet équilibre me paraît risqué", a-t-il dit sur France Info.

AMBIGUÏTÉ

Les députés impliqués dans l'initiative parlent de burqa, forme particulière de vêtement intégral grillagé au niveau des yeux provenant de l'Afghanistan, et de niqab, une version répandue dans les pays du Golfe laissant les yeux apparents.

Dans l'exposé des motifs de la proposition de résolution demandant une commission d'enquête, qui est désormais soutenue par 63 députés - 48 UMP, sept socialistes, trois communistes, deux Nouveau Centre et trois non inscrits -, André Gerin, député-maire PC de Vénissieux, dans le Rhône, y fait référence.

"Nous sommes aujourd'hui confrontés, dans les quartiers de nos villes, au port par certaines femmes musulmanes de la burqa, voilant et enfermant intégralement le corps et la tête dans de véritables prisons ambulantes ou du niqab qui ne laisse apparaître que les yeux", peut-on y lire.

Le texte n'évoque pas les autres formes de voile couvrant le corps et la tête mais laissant le visage apparent.

Depuis 2004, la France interdit le port à l'école de "signes religieux ostensibles", le voile musulman, la kippa juive, le crucifix ou encore le turban sikh.

L'esprit de cette disposition approuvée à droite comme à gauche était de faire respecter à l'école républicaine le principe de laïcité et d'empêcher le prosélytisme.

Cette loi a été critiquée au niveau européen et dans le monde musulman. Une interdiction extra-scolaire limitée au voile musulman risquerait de se heurter à plusieurs principes fondamentaux, comme la liberté de conscience et de religion.

Des tentatives de certaines entreprises privées d'interdire le port du voile à des employées n'étant pas en contact avec le public ont été déclarées illégales par les tribunaux.

Tout en déplorant le développement en France d'habitudes vestimentaires qui ne relèvent pas selon lui de l'islam, Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, a estimé mercredi qu'une interdiction contreviendrait à la liberté individuelle.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse



2. Les éternelles ambiguités des "verts".



Cécile Duflot (Verts) partagée sur l'interdiction de la burqa

Jeudi 18 juin, 10h38

La secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot a mis en garde jeudi contre l'interdiction de la burqa qui risque de faire "disparaître de notre vue" ces femmes et "que ce soit pire que la situation actuelle".

"Cela me heurte humainement, en tant que femme et en tant que féministe, mais la solution et comment on résout cette difficulté, je ne sais pas", a concédé Cécile Duflot sur Canal+. "Le risque c'est que ces femmes soient complètement recluses et la stigmatisation (...) ne me semble pas une bonne solution".

"Je ne sais pas quelle est la solution magistrale", a-t-elle martelé. "Mais s'empoigner sur le sujet ou faire des grandes phrases ne me semble pas être la bonne démarche".

"Le problème, c'est comment on s'adresse à ces femmes-là?", a avancé la secrétaire nationale des Verts. "Je crois beaucoup à la nécessité de l'éducation, au fait qu'on puisse leur donner accès, si elles en ont besoin, à des cours de langue française, à les intégrer dans la société".

"Je crains beaucoup qu'elles soient recluses par elles-mêmes, volontairement ou involontairement, soumises à la pression chez elles, plutôt que de sortir", a-t-elle ajouté. "Et que du coup qu'elles disparaissent de notre vue et que ce soit pire que la situation actuelle, qui profondément me choque".

L'initiative de 58 députés de tous les groupes qui ont déposé une proposition visant à créer une commission d'enquête sur le port de la burqa sur le territoire français a relancé le débat. AP

Télécharger : PROPOSITION DE RÉSOLUTION tendant à la création d’une commission d’enquête sur la pratique du port de la burqa ou du niqab sur le territoire national.

 Lien : pdf/laicite/prop_resolution_burqa1725.pdf

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