Ce ne sera donc pas une femme qui présidera l’Assemblée Nationale

COMMMUNIQUE
Le 21 juin 2012


Non ! Nous ne nous féliciterons pas Monsieur Claude Bartolone, d’avoir été élu candidat par le PS et d’être ainsi assuré de siéger au perchoir.

Nous ne féliciterons pas les députés socialistes de n’avoir pas compris que la parité n’a pas de sens si les postes symbolisant le pouvoir échappent systématiquement aux femmes.

Nous ne féliciterons pas les députés socialistes de n’avoir pas compris qu’ils n’auront désormais aucune crédibilité pour combattre le « plafond de verre » qui bloque les carrières des femmes.

Il est loin le temps où l’une des Grandes Assemblées de la République, en l’occurrence il s’agissait du Sénat, osait élire comme Président Gaston Monnerville, un Noir, petit fils d’esclave.

C’était en 1958.

Un demi siècle plus tard, aucune femme n’a eu cet honneur ni au Sénat ni à l’Assemblée Nationale.

Nos félicitations nous les gardons pour Elisabeth Guigou qui a osé affronter l’échec. Nous l’avons dit à propos de Ségolène Royale, nous le répétons aujourd’hui, c’est parfois la seule façon de marquer l’histoire.

Mais la pilule est amère.