Aucun prétexte religieux ou culturel ne doit justifier le non respect des droits universels.
Nos combats sont multiples. Celui que nous menons depuis 20 ans dans le cadre de l'Olympisme est l'un des plus emblématiques et il ne s'achève pas avec la cérémonie de clôture des JO de Londres. Il nous faut dès à présent penser à Rio 2016. La relève se met en place. Nos 7 revendications et brochure sont toujours d'actualité. Nous les traduirons en espagnol et en portugais et nous lancerons nos actions de contact avec l'Amérique Latine.
Aux JO de Londres nous avons osé jeter la Charte Olympique dans la Tamise pour dénoncer la trahison du CIO qui s’est plié aux exigences des dictatures islamiques imposant le voile islamique aux femmes.
Les dangers qui pèsent sur le droit des femmes dans les pays qui ont vécu le « printemps arabe » démontrent la justesse de ce combat.
N'oublions pas que la première grande manifestation contre Khomeiny a eu lieu en mars 1979 pour protester contre le port obligatoire du tchador; n'oublions pas Katia la jeune Kabyle morte pour ne pas avoir voulu porter le voile islamique alors que le FIS déchainait la terreur en Algérie au cours de la décennie 90.
Regardez les videos ci-dessous, elles montrent que nous n'avons pas le droit d'abandonner.
Le collectif Justice pour les femmes" à Londres le 25 juillet.
Photo Paolo d Sharp, 25 juillet 2012, près du Pont de Westminster.
Un bateau de la police s'approche d'un objet flottant sur la Tamise, il s'agit du cercueil de carton contenant la Charte Olympique que le collectif "Londres 2012, Justice pour les Femmes" vient de jeter par dessus le pont au son d'une musique de jazz. Une façon radicale de dénoncer le non respect des valeurs universelles de l'Olympisme. Une façon symbolique de dénoncer plus généralement le relativisme culturel au détriment du droit des femmes.