Libération de 21 lycéennes de Chibok !
Vendredi 14 octobre 2016, par MPCT. La nouvelle a été officialisée jeudi 13 octobre : 21 des jeunes otages de Chibok ont été libérées la veille au soir, le mercredi 12.
Nous partageons l’immense joie exprimée par les Mouvement Bring Back Our Girls ( BBOG) : 21 des lycéennes captives de Boko Haram depuis 913 jours sont en vie !
Dans un communiqué, les dirigeantes de BBOG, Oby Ezekwesili et Aisha Yesufu remercient le Président Buhari, les forces armées nigérianes, ainsi que la Croix Rouge et le gouvernement suisse, qui ont servi d’intermédiaire pour les tractations avec Boko Haram et demandent la libération des 197 autres lycéennes de Chibok enlevées le 14 avril 2014.
Bring Back Our Girls a élaboré un programme d’accompagnement des otages libérées, "VARS" (Verification, Authentication and Rehabilitation System) et demande sa mise en oeuvre pour permettre à ces 21 jeunes filles de se reconstruire.
En voyant les premières photos, diffusées par la presse nigériane, de quelques-unes des jeunes filles libérées, ombres dissimulées par d’immenses voiles, comment ne pas éprouver une colère terrible, mêlée au soulagement ?
Comment se satisfaire d’un échange inique : quatre assassins, terroristes islamistes des plus cruels, contre 21 innocentes ?
La prise d’otages est bien un piège absolu. Le crime paie donc, pour la prise d’otages, comme pour le terrorisme en général.
Les otages, arrachées à leurs études et à leurs familles, sont innocentes, elles doivent être libérées, inconditionnellement.
Avec les familles de Chibok et le mouvement BBOG
- continuons à nous mobiliser en France et dans le monde pour arracher la libération des 197 captives
- apportons notre soutien actif à l’accompagnement des otages libérées, peut-être devenues mères d’enfants nés de leur viol.
Un jour elles devront retrouver le chemin des études et de l’émancipation à laquelle elles aspiraient.
Huguette Chomski Magnis
Pour la Coordination Je suis Chibok France
[ Photo 2015 : des élèves nigérianes manifestent leur solidarité avec les lycéennes de Chibok dont elles brandissent les noms.]
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