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Transactivisme : une affaire d’hommes

31 août 2021. Transactivisme : une affaire d’hommes. Zéromacho est solidaire des féministes radicales agressées par des transactivistes.

Quand des hommes se déclarant femmes veulent s’imposer dans des groupes de femmes ou dans des lieux réservés aux femmes (prisons, maisons d’accueil pour victimes de violences, etc.), nous, hommes du réseau Zéromacho, sommes aux côtés des femmes qui refusent cette violence.

Quand des hommes se déclarant femmes prennent la place de femmes dans des compétitions sportives ou dans des postes de pouvoir dotés de quotas par sexe, nous, hommes de Zéromacho, sommes aux côtés des femmes qui refusent cette injustice.

Quand des hommes se déclarant femmes affirment que la prostitution donne du pouvoir aux femmes, nous, hommes de Zéromacho, sommes aux côtés des personnes qui combattent l’esclavage prostitutionnel, et rappelons que ce système de violences est organisé au bénéfice des hommes.

Quand on agresse, insulte, menace des féministes en les accusant à tort de transphobie et en les qualifiant péjorativement de « TERF » (Trans-exclusionary radical feminists, féministes radicales excluant les trans), nous sommes à leurs côtés. On les traite de radicales ? Nous le sommes aussi, car il s’agit bien de prendre le mal à la racine. Quel mal ? La violence patriarcale, la violence des masculinistes qui se fonde sur le mépris et la haine des femmes et des féministes. 
 
Nous, hommes de Zéromacho, apportons notre soutien aux féministes victimes de violences masculinistes, qui subissent calomnies, harcèlement et menaces de mort (voir photo*) pour avoir rappelé des réalités biologiques sur les femmes et les hommes.

Ainsi, l’écrivaine britannique J. K. Rowling a fait l’objet d’une polémique insensée pour avoir tweeté le 6 juin 2020 : « “Des personnes qui ont leurs règles’’. Je suis sûre qu’il y avait un mot pour dire ça… Que quelqu'un m’aide ! »

Un mot ? « Femmes » ! Seules les femmes ont des règles, des ovaires, un utérus. Seules des femmes sont enceintes. 
 
Certains droits des femmes sont fondés sur leur sexe, comme le droit de se réunir dans des lieux non mixtes ou de participer à des compétitions sportives féminines. Ils ne sont pas des privilèges : c’est par de longues luttes que des féministes les ont obtenus.
 
Il a fallu deux siècles d’actions féministes pour que les femmes acquièrent, dans certains pays, les droits humains. Voilà qu’en quinze ans d’idéologie de l’auto-identification sexuelle, c’est-à-dire de transactivisme extrémiste, des hommes ont réussi à s'imposer en tant que femmes et à prendre du pouvoir dans des lieux où la  non-mixité est nécessaire pour éviter malaise, violences et injustices.

Nous condamnons les violences contre les personnes trans, mais nous sommes aux côtés des femmes qui subissent des violences, d'où qu'elles proviennent.
 
Quand nous entendons que « les femmes trans sont des femmes », nous, hommes de Zéromacho, alliés des féministes radicales, rectifions : les femmes trans sont des personnes nées hommes, socialisées en hommes, et qui se déclarent des femmes. La réalité biologique se rappellera à elles le jour où leur prostate leur jouera des tours…

* graffiti  « Sauve 1 trans, bute 1 TERF ! », à Paris, place de la République, 7 mars 2021

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