Rapport de la Mission d’information sur le port du voile intégral
le 25 janvier 2010
Bravo à la prise de position du député Myard. "Seule une loi interdisant et sanctionnant cette pratique est de nature à mettre un terme à ce phénomène qui s'amplifie. On m'objecte parfois les difficultés d'appliquer une telle loi. Les mêmes objections avaient été formulées lors des travaux de la mission sur le voile à l'école qui aboutit à la loi du 15 mars 2004.
En réalité, il s'agit d'un prétexte pour les tenants du slogan « pas de vagues» qui expriment l'ambiance d'une démocratie émolliente"
COMMUNIQUE DE PRESSE
de Jacques MYARD
Député UMP
Président du Cercle Nation et République
A/S : Rapport de la Mission d’information sur le port du voile intégral
Vous voudrez bien trouver ci-dessous,
D’une part la contribution personnelle de Jacques MYARD au rapport sur le voile intégral,
D’autre part ses observations sur les conclusions de la Mission :
1) Début de citation
« Contribution de Jacques Myard
Pour une loi !
L'apparition du voile intégral (niqab ou burqa) en France depuis quelques années heurte profondément la conscience de la très grande majorité des Français.
Nos concitoyens ressentent cette pratique comme une réelle agression qui exprime un prosélytisme dont l'objectif est l'application effective d'une loi religieuse sur le territoire de la République.
Cette pratique, au-delà de la tradition française, foule aux pieds l'égalité des sexes, la dignité de la personne. Elle constitue, de surcroît, un risque non négligeable de sécurité publique à un moment où l'Etat et les collectivités territoriales multiplient les moyens de videosurveillance.
Dès le mois de mai 2006, j'ai effectué une proposition de loi pour interdire la burqa partout sur le territoire national.
A l'issue des travaux de la mission parlementaire sur le voile intégral – et l'audition de plus de 200 personnalités, il est avéré que cette pratique doit être fermement combattue et qu'elle ne saurait avoir sa place en France.
Toutefois certains souhaitent ne pas l'interdire purement et simplement mais préconisent une résolution qui tout en la condamnant prônerait le dialogue et la pédagogie. Ils mettent en avant la crainte de stigmatiser une partie de la population française de confession musulmane.
Sans écarter cette voie, elle me paraît inopérante face à des adeptes intégristes, voire fanatisés.
L'argument de la stigmatisation n'est pas recevable car une très grande majorité de musulmans rejettent le port du voile intégral et c'est surtout la population française qui se sent rejetée et donc stigmatisée par la volonté de sectarisme et de communautarisme des adeptes de cette pratique.
Seule une loi interdisant et sanctionnant cette pratique est de nature à mettre un terme à ce phénomène qui s'amplifie. On m'objecte parfois les difficultés d'appliquer une telle loi. Les mêmes objections avaient été formulées lors des travaux de la mission sur le voile à l'école qui aboutit à la loi du 15 mars 2004.
En réalité, il s'agit d'un prétexte pour les tenants du slogan « pas de vagues» qui expriment l'ambiance d'une démocratie émolliente.
Pour être clair, il faut agir vite et fermement, justement pour mettre un terme aux dérives communautaristes qui remettent directement en cause la volonté du vouloir vivre ensemble et l'unité de la République.
Voilà pourquoi je suis un ferme partisan d'une loi qui interdit et sanctionne le voile intégral, hic et nunc!
Je rappelle enfin que je suis fortement opposé à la modification de la loi de 1905 sur la laïcité, et plus particulièrement au financement des lieux de culte par les collectivités territoriales ou l'Etat. »
Fin de citation
2) Jacques MYARD regrette que la Mission n’ait pas procédé à un vote sur la proposition d’interdiction totale du voile intégral, alors qu’il existe une majorité nette au sein de la Mission en sa faveur. L’interdiction du voile limitée aux services publics qui semble avoir les faveurs du rapporteur n’est pas représentative de la majorité des membres de la Mission.
Jacques MYARD entend œuvrer pour que le Parlement adopte une loi d’interdiction générale.
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