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Le 8 mars : étendre la convention sur l’apartheid au cas de l’apartheid sexuel

Une question de La Sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio au gouvernement et une non réponse de la ministre !

Merci Monsieur le Président,

Madame la Ministre,

« Femme, vie, liberté »

En ce 8 mars, comment ne pas penser, avec le cœur lourd, à toutes les femmes victimes d’oppression dans le monde, et particulièrement aux Iraniennes et aux Afghanes ?

Courageusement, elles se battent chaque jour, au péril de leurs vies, pour dénoncer des régimes qui nient leur existence, qui veulent les rendre invisibles et qui les empêchent d’accéder à la culture, à l’école, au savoir et donc à leur émancipation, allant jusqu’à empoisonner des centaines d’écolières en Iran.

Leur force et leur courage nous obligent à l’action.

A l’image de ce qu’était l’apartheid racial en Afrique du Sud, ces femmes sont victimes d’un véritable apartheid sexuel.

En 1973, les Nations Unies adoptaient le texte de la Convention internationale sur l’élimination et la répression du crime d’apartheid qui a permis de prendre des mesures sur le plan international en vue d’éliminer et de réprimer le crime d’apartheid.

En ce 50ème anniversaire de cette Convention, la France s’honorerait en portant une initiative auprès des Nations Unies étendant cette convention à l’apartheid sexuel en proposant d’inclure ce type de discrimination à l’article II définissant le terme « apartheid ».

Cette proposition initiée par la Ligue du Droit International des Femmes est soutenue par de nombreux juristes et intellectuels, parmi lesquels Shirin Ebadi, iranienne Prix Nobel de la paix.

La France, pays des Droits de l’homme, pays des Lettres Persanes, aura-t-elle l’ambition et le courage de porter cette demande aux Nations Unies, en y associant ses partenaires européens ?

Réplique

J’attendais un OUI ou un NON à ma question, Madame la Ministre, rien d’autre.

Nous ne pouvons pas laisser, par notre inaction, régner un tel climat de terreur envers ces femmes et ces jeunes filles à travers le monde.

Les courageuses Iraniennes, Afghanes et toutes les femmes opprimées, combattantes de la liberté, modèles de résistance, nous donnent une leçon.

Elles ont besoin de preuves tangibles de notre soutien.

Ne les décevons pas.

Ne brisons pas leur rêve.
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