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Pour la paix dans le monde, défendre vraiment la règle 50* de la Charte Olympique

Le CIO se trouve confronté aux revendications des athlètes en faveur de la liberté d’expression, demandes se faisant plus pressantes depuis les manifestations « genou à terre » qui se multiplient.
 
Le CIO, pour le moment, reste ferme quant à l’application de la règle 50 qui interdit toute manifestation politique , religieuse ou raciale dans les lieux de compétition ou de cérémonies officielles en vertu d’un élément fondateur de l’Olympisme, la « trêve olympique », traduisant l’union des peuples au-delà de leurs divergences.
 
Encore faudrait-il que le CIO sanctionne systématiquement les Comités Olympiques Nationaux qui bafouent cette règle 50 et le principe de non- discrimination inscrits dans la Charte Olympique, comme il le fait en matière de dopage organisé. Or le CIO tolère que l’Iran et l’Arabie Saoudite persistent à imposer aux athlètes femmes une tenue à caractère politico-religieux non seulement lors de la cérémonie d'ouverture des JO mais aussi lors des compétitions (port d’un costume couvrant tout leur corps, les distinguant ainsi des autres athlètes, et refus de toute mixité), nonobstant la révolte de certaines athlètes.
 
En 2020, Kimia Alizadeh, championne de taekwondo, première médaillée Iranienne (bronze aux JO de RIO 2016), emboîtant le pas de plusieurs autres athlètes avant elle, notamment championnes au jeu d'échecs, a préféré fuir son pays en dénonçant les humiliations subies du fait de la politique ségrégationniste qui maltraite les femmes. En 2020 aussi le champion de boxe Iranien Navid Afkar a été pendu pour manifestation anti-gouvernementale, en dépit des appels à la clémence de nombre de fédérations sportives et du CIO.

En 2021, année des JOP de Tokyo, le monde du sport français qui prépare les JOP de Paris 2024, va-t-il enfin comprendre qu’il faut défendre cet instrument précieux qu’est la règle 50 et faire savoir au CIO qu'il exigera qu'elle soit respectée.
 
(*) La Règle 50  de la Charte Olympique  constitue un cadre pour protéger la neutralité du sport et des Jeux Olympique. Elle stipule que : «  Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est admise dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ». 

Pour en savoir plus : Lien vers PDF

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A FINAL WORD TO THE 2024 PARIS COLLECTIVE TO CLOSE THIS YEAR 2020
We Must Seriously defend Rule 50* of the Olympic Charter.
 
For the time being, the IOC sticks to Rule 50 which forbids any political, religious or racial manifestation in places of competition or of official ceremonies; it means that peoples are united above and beyond their differences during the Olympic truce, founder principle of olympism. The IOC should disown the National Olympic Committees which flout not only Rule 50 but also the principle of non-discrimination inscribed in the Olympic Charter, as it does with regard to organized doping.
 
Yet, the IOC tolerates that Iran and Saudi Arabia persist in imposing on women athletes a political-religious dress code not only during the opening ceremony of the Olympics but also during the Games themselves (a costume oddly covering their entire body, unlike the other athletes) and in refusing all mixity, notwithstanding some athletes' rebellion.
 
Kimia Alizadeh, Taekwondo champion, first Iranian medallist (bronze at the 2016 Rio Olympics), following several other athletes before her, in particular women chess champions, chose to flee her country  in 2020. She denounced the humiliations suffered from the segregationist policy which ill-treats women. Also in 2020, the Iranian boxing champion, Navid Afkar was hung for participating in an anti-governmental demonstration, despite appeals for clemency made by a number of sports federations as well as by the IOC.
 
In 2021, year of the Tokyo Games, in view of the 2024 Paris Games, will the French Sport at last understand that it must defend such a valuable tool as Rule 50, and let the IOC know that they demand that it be then implemented.
 
(*) Rule 50 of the Olympic Charter provides a framework to protect the neutrality of sport and the Olympic Games. It states that, “No kind of demonstration or political, religious or racial propaganda is permitted in any Olympic sites, venues or other areas.” To know more about this issue :  Click here for PDF



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